Sablons (CC des)

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communauté de communes de l’Oise, associant 20 communes et 38 511 hab. sur 2 560 ha. Le siège est à Villeneuve-les-Sablons. Méru, Andeville et Bornel dépassent 2 000 hab.

Villeneuve-les-Sablons (1 190 Villeneuvois, 443 ha), 4 km à l’ouest de Méru sur la D923, est le siège de la communauté de communes des Sablons; la population a augmenté de 90 hab. depuis 1999. La mention des Sablons est de 1930; auparavant, le nom a pu s’écrire Villeneuve-le-Roi.

Lormaison (1 330 Lormaisonnais, 498 ha), 4 km au NO de Méru, a perdu 60 hab. depuis 1999; un transporteur (30 sal.); double aire de repos de l’A16 au sud-ouest du finage.

Amblainville (1 760 Amblainvillois, 2 098 ha dont 300 de bois), juste au sud de Méru et de l’A16, limitrophe de la Seine-et-Oise, a son village sur la D927 mais ajoute à l’est le hameau et le château néoclassique (19e s.) de Sandricourt. Au-delà au NE, échangeur à péage n°13 de l’A16 et double aire de repos; écart des Granges dans les bois au SE. La commune accueille une fabrique de colles et enduits Semin (80 sal.), les transports Celio Logistique (habillement, 120 sal.), un négoce CMP (65 sal.), les travaux publics Medinger (85 sal.). L’intérieur de l’église a été décoré à la fin du 19e s. de façon surprenante dans un style néogothique-néorenaissance, «grotte de Lourdes» comprise. Amblainville a gagné 60 hab. depuis 1999.

Esches (1 620 Eschois, 769 ha dont 133 de bois), 4 km au SE de Méru, est aussi liée à son petit bassin d’emploi; fabrique d’emballages plastiques Mauser (75 sal.), cartonnerie Keller (35 sal.), maison de retraite 65 sal.). La voie ferrée suit la limite sud du finage, qui s’allonge vers le NE, incluant les hameaux de Liécourt et la Lande. Au SE, l’habitat jouxte celui de Fosseuse (à Bormel). La population a augmenté de 530 hab. depuis 1999 (+49%).

Laboissière-en-Thelle (1 370 Buccériens, 964 ha) a un village-rue à 7 km NNE de Méru et deux hameaux, Crèvecœur au SO et Parfondeval à l’ouest (gare). maison de retraite (Jardins d’Iroise, 55 sal.). Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. La mention en-Thelle a été ajoutée en 1930. C’est à la gare de Parfondeval qu’eut lieu, le 25 décembre 1940, la rencontre entre Hitler et Otto Abetz, l’amiral Darlan et le général Stehlin, représentants du gouvernement de Vichy.

Corbeil-Cerf (330 Corbeilessartiens, 395 ha), 6 km NNO de Méru sur la route de Beauvais (D927), s’orne d’une église à beau mobilier et château du 17e s. avec jardin à la française; +50 hab. après 1999.

La Drenne (1 030 hab., 1 387 ha), 9 km NNO de Méru, est une commune nouvelle créée en 2019 par la fusion de trois communes anciennes. Ressons-l’Abbaye (130 Ressonnais, 543 ha), sur la D927, en a la mairie; son église de style jésuite de 1704 peine à rappeler l’existence antérieure d’une abbaye de prémontrés fondée en 1218; mais la mention -l’Abbaye est seulement de 1994. Le Déluge (570 Diluviens., 369 ha), 2 km ESE de Ressons, est la plus peuplée. La Neuville-d’Aumont (330 hab., 475 ha), un peu au nord, contient les hameaux du Bois de Molle au NO et d’Aumont au NE, celui-ci sur le plateau qui se termine juste au NE par le coteau sud du Bray. Ressons et Le Déluge avaient été réunies de 1827 à 1833. Le Déluge s’écrivait de Logio en 1152, ce qui renverrait à un simple habitat forestier (loge); on y fabriqua longtemps des chausse-pieds, éventails, brosses à dents et boutons mais le dernier atelier a cessé en 1998.

Valdampierre (940 Valdampierrois, 867 ha), 11 km NO de Méru, est à la tête du val de Pouilly; église inscrite du 12e s. et un château, hameaux des Marettes et de la Rachie au nord, Val de Pouilly au sud; l’A16 suit sa limite orientale.

Les Hauts-Talican (890 hab., 2 256 ha dont 536 de bois) est une commune nouvelle de 2019, groupant trois anciennes communes au NO des Sablons. Talican est un lieu-dit, choisi pour sa position en tête de vallon au point triple des trois limites communales. La mairie est à Beaumont-les-Nonnains (350 hab., 953 ha), 16 km NO de Méru, dont le finage s’étend à la fois vers le SE où est le hameau de la Longue Rue, et vers l’ouest où il contient les hameaux de Chantoiseau et Jouy-la-Grange. Beaumont conserve de beaux restes de l’ancienne abbaye de Marcheroux, fondée en 1122 (13e, 17e et 18e s.). La commune n’avait plus que 130 hab. en 1975. À 2 km au nord, Villotran (280 hab., 518 ha dont 211 de bois), à l’habitat très étiré, a un château classique avec parc, dont la chapelle sert d’église au village. À 2 km à l’est, La Neuville-Garnier (260 hab., 785 ha dont 200 de bois) est, au nord, plus proche du rebord du plateau, dont elle a une partie du talus au mont Florentin, petit promontoire (221 m) doté d’une réserve biologique et dominant la dépression du Bray. À l’est, le finage contient le hameau de la Malassise. La commune n’avait plus que 110 hab. en 1975.

Montchevreuil (1 350 hab., 1 709 ha dont 395 de bois) est une troisième commune nouvelle, formée en 2019. Elle associe Bachivillers (570 Bachivillois, 591 ha dont 124 de bois), 16 km ONO de Méru, dotée d’un jardin d’agrément du Parc régional, et Fresneaux-Montchevreuil (780 Frenexilliens, 1 118 ha dont 271 de bois), 12 km au NO de Méru, dont le village-rue est bordé au nord par le grand domaine boisé du château de Montchevreuil, du 15e au 20e s. avec hôtellerie et très grand parc (160 ha). Ce fut un pays de la dentelle et du bouton; musée du Boutonnier. Le finage, étendu, contient au nord le hameau de l’Ormeteau, au NE le hameau-rue de Tirmont. La commune nouvelle a 270 hab. de plus que ses constituants en 1999 (+25%).

Pouilly (160 Pauléens, 381 ha dont 110 de bois), 11 km ONO de Méru, étire son finage dans le val de Pouilly, qui descend vers le canal de Marquemont au sud; château du 19e sur une base du 12e. De 1827 à 1832, la commune avait été réunie à Montherlant.

Saint-Crépin-Ibouvillers (1 590 Saint-Crépiniens, 1 443 ha), 6 km au NO de Méru, est le site, au sud près de Villeneuve-les-Sablons, de la grosse usine EJ Picardie (690 sal., ex Norfond), qui produit des plaques de fonte pour réseaux de voirie et appartient depuis 2004 au groupe états-unien EJIW (East Jordan Iron Works); de l’usine de matériaux composites pour les avions Safran Seats ex-Aerazur (210 sal., à l’angle SE de la commune); de l’usine de peintures Hempel (danoise, 30 sal.). Le village a une église à gros clocher, en partie du 12e s., et une maison de retraite (La Closerie des Tilleuls, 55 emplois). La population communale augmente nettement depuis 1980 (630 hab.), et a encore gagné 550 hab. après 1999 (+53%). L’A16 longe le finage à l’est et le traverse au NE. Le hameau-rue d’Haillancourt est à l’angle SO de la commune. Au sud, château et parc de Marivaux au bord de la D923. Au nord-ouest, le village de Montherlant, sur le versant oriental du val de Pouilly, a 160 hab. Son intégrration vient d’une fusion de 2019. Jadis, cette commune avait été réunir à Pouilly de 1827 à 1832.

Ivry-le-Temple (840 Ivriens, 1 247 ha), 8 km à l’ouest de Méru, où il ne reste rien d’une commanderie de templiers sauf dans le nom, a quelques maisons anciennes, un golf sur 65 ha; la fabrique d’implants des laboratoires Pérouse (95 sal.) a fermé en 2010. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (un quart).

Monts (170 hab., 367 ha), 10 km OSO de Méru, a son village au pied du talus du plateau éocène; le hameau de Gypseuil est aussi au pied du talus, mais à l’ouest.

Hénonville (890 Hénonvillois, 684 ha), à 7 km OSO de Méru, limitrophe de la Seine-et-Oise, a son village au bas du talus éocène, avec un château de 1554 qui fut un haut lieu de chasses et a été repris par la commune. L’industrie est représentée par un ensemble de fabrication de sachets et fermetures plastiques Minigrip de 120 emplois en plusieurs unités, au groupe international Flexico par le jurassien Moreau, ainsi que par une petite fabrique de peintures et vernis pour métaux (Max Perles, 25 sal.). La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Neuville-Bosc (500 Neuville-Bosciens, 889 ha dont 320 de bois), limitrophe de la Seine-et-Oise, est sur le plateau éocène du Vexin français. Le village est complété à l’est par le hameau de Cresnes, à l’ouest par celui de Tumbrel. Au nord sont les hameaux du Grand et du Petit Alleré, proches de Monts au bas du talus; château du 19e s. avec étangs et centre de conférences Châteauform. Entre eux et le village, menhirs de la Pierre aux Coqs et de la Pierre Fritte. Le relief monte au sud sur la butte boisée du Mont Rouge (212 m); petit hameau de Goupillon au SO. La population s’est accrue de 60 hab. après 1999. Neuville-Bosc avait absorbé Chavençon de 1826 à 1833.

Chavençon (180 Chavençonnais, 576 ha dont 246 de bois), 15 km SO de Méru, est limitrophe de la Seine-et-Oise, au sud-ouest de Neuville-Bosc au pied du Mont Rouge; +70 hab. depuis 1999 (+64%). La commune avait été réunie à Neuville-Bosc de 1826 à 1833.